France Danemark : notre voyage découverte

Pourquoi faire ? quel objectif de voyage ?
Le Danemark est un pays où il fait bon vivre, et puisqu’une des spécificités de Barbier Traductions, ce sont les langues scandinaves, et que nous travaillons beaucoup avec les agences de traductions scandinaves, nous avons pensé qu’il serait bon d’aller à Copenhague, allier l’utile à l’agréable : visiter cette capitale nordique et rencontrer les agences danoises avec lesquelles nous travaillons.

Quelle durée ? période de l’année?
Nous sommes partis du 22 juillet au 29 juillet 2017.

Copenhague : Capitale Scandinave
Copenhague n’a peut-être pas le charme ensoleillé des villes du sud, mais elle a la sobriété, et l’harmonie des villes du Nord.

Copenhague est une ville très colorée, sans doute une manière de compenser le manque de soleil, d’ailleurs ces couleurs nous rappellent l’Italie malgré tout.

Lorsqu’on se promène dans les rues de Copenhague, ce qui frappe, c’est la quantité de monde. Bien que la météo ne soit pas toujours clémente, (Il a beaucoup plu lors de notre séjour), les gens aiment malgré tout déambuler dans les rues.

L’architecture est très classique, et harmonieuse. Beaucoup de petites rues, remplies de magasins. Mais souvent au détour d’une rue, on tombe sur une curiosité comme par exemple la tour ronde, « runde tårn ». Il s’agit d’une tour qui surplombe la ville. Elle a été érigé par le roi Christian IV. (Pratiquement tous les rois du Danemark s’appelle Christian ). Cette tour a la particularité de ne pas avoir d’escalier, on devait pouvoir y monter à cheval. La vue est magnifique de là-haut.

Météo Copenhague
On ne peut pas dire que la météo nous ait été très favorable lors de notre semaine à Copenhague. Il a beaucoup plu, et quand il ne pleuvait pas le ciel était bien gris. D’ailleurs, et c’est bien drôle, les danois s’excusent pour la mauvaise météo, comme si c’était de leur faute !!! Souvent on devait se réfugier dans des musées (même si le musée en question ne nous intéressait pas vraiment) pour s’abriter de la pluie.

Restaurant Copenhague
La gastronomie danoise ne nous a pas vraiment frappée. Sans doute parce que nous n’avions pas les bonnes adresses. Les restaurants sont surtout très chers. Les danois sont très silencieux au restaurant. Cela est encore plus frappant pour des latins qui vont au restaurant pour un moment convivial où on rit et où on parle fort. Un de nos amis originaire du midi était d’ailleurs étonné par le silence dans les restaurants danois où personne ne parle et où on entend le bruit des couverts sur les assiettes. Par contre les produits biologiques font partie de la vie de tous les jours. Partout vous trouvez des produits biologiques qu’on appelle økologisk.

Christiania Copenhague
Christiania est une des curiosités de Copenhague. C’est une communauté libre autoproclamée en 1971. Elle est autogérée. En fait à l’époque un groupe de hippies ont investi une ancienne caserne et ont fondé cette communauté. La marijuana est en vente libre et c’est un système bien à part. Nous n’avons pas visité directement mais par contre nous avons mangé à côté.

Tivoli Copenhague
Copenhague renferme aussi l’un des parcs à thème les plus anciens du monde, construit en 1843. C’est l’ancêtre des parcs de Disney. D’ailleurs je ne sais pas si Walt Disney a visité Tivoli ou s’il a envoyé des émissaires pour visiter Tivoli mais dans les parcs Disneyland on retrouve des attractions qui semblent être directement inspirés des Jardins de Tivoli.

Petite sirène Copenhague
La petite sirène est minuscule contrairement à ce qu’on pourrait imaginer. On l’a vu le dernier jour et on était vraiment surpris. Elle est sur un bout de quai à peine visible. Surprenant.

Littérature scandinave
Outre Christiania, les Vikings, et une météo pas toujours clémente, le Danemark est aussi une terre d’écrivains. C’est pour cela que nous ne pouvions pas aller au Danemark sans visiter ces lieux de culture danoise. Au fond la littérature et la traduction sont la facette d’un même art. L’écrivain écrit mais le traducteur traduit. Il ne traduit pas seulement les mots, mais il doit restituer l’atmosphère et la pensée de l’écrivain. Le traducteur s’efface devant l’auteur au point où lorsqu’on on lit une œuvre, on doit avoir l’impression qu’elle a été écrite dans notre langue maternelle. C’est pour cela que visiter ces lieux chargés d’histoire et de littérature faisait partie de notre périple.

Le Danemark est un des berceaux de la littérature scandinave. Cette littérature scandinave est souvent traduite puisque pas grand monde ne comprend le danois et que cette littérature scandinave est mondialement connue.

La statue de Hans Christian Andersen est partout à Copenhague. C’est un auteur bien connu des enfants. Il a écrit de nombreux contes souvent repris par Disney. Parmi les plus célèbres, il a écrit : La Petite Sirène, revisitée par Disney. Sa statue a une toute petite place sur le port de Copenhague.

Autre écrivain/philosophe qui trône dans un parc : Søren Kierkegaard, philosophe existentialiste chrétien qui a bien fait pleurer ou suer les candidats au bac. Et qui a peut-être suscité des vocations chez des apprentis philosophes.

Si on parle de littérature scandinave, on ne peut pas ne pas parler de Karen Blixen : auteure de nombreux contes et nouvelles dont « La ferme Africaine » portée à l’écran sous le titre « Out of Africa « avec Robert Redford et Meryl Streep.

Nous avons visité Rungstedlund, sa maison natale près de Copenhague. Elle y est née, et elle y a vécu jusqu’à sa mort après le retour de son séjour en Afrique.

On ne pouvait pas ne pas visiter le château de Helsingor qui était malheureusement fermé. Helsingor a inspiré Shakespeare qui l’a utilisé comme cadre et décor pour sa célébrissime tragédie, Hamlet. Il l’a appelé Elseneur : ‘To be or not to be…’ ‘Être ou ne pas être…..’.

Copenhague Malmö
Lors de ce voyage nous avons pris le temps de passer sur ce magnifique pont construit sur la mer qui traverse le détroit, (le bras de mer) entre Copenhague et Malmö, le détroit de l’Øresund. Le pont de l’Øresund, passe sur une île et ensuite devient un tunnel. Il relie les villes de Copenhague et Malmö en Suède. Le pont de l’Øresund est une construction impressionnante. La traversée de l’Øresund est assez étonnante. On passe à côté d’Eoliennes : Ce qui prouve une fois de plus la volonté du Danemark de favoriser la transition énergétique en se tournant vers les énergies propres.

Malmö et Copenhague ne sont pas très différentes, à part la langue et la monnaie. On y trouve aussi cette fameuse sculpture qui dénonce la violence :

Et bien sûr on ne peut pas ne pas parler du célèbre enfant du pays, né à Malmö (surtout pour les fans de foot) : Zlatan Ibrahimovic.

Du viking au bureau scandinave
Les vikings, histoire…..
Les pays scandinaves nous font immanquablement penser aux Vikings. Les Vikings sont un peuple mystérieux. Comment un peuple comme eux, avec les moyens de construction de bateaux bien rustiques avaient réussi à traverser l’Atlantique jusqu’en Amérique, (Terre Neuve) ? Même le Titanic avec une technologie bien plus avancée (par rapport aux Vikings) s’est abîmé sur un iceberg. Ils ont navigué jusqu’en Islande où ils se sont installés. Ils ont été jusqu’ au Groenland. Les Vikings sont des navigateurs hors pair avec de très petits moyens. C’est un peuple étonnant. Avec une écriture spéciale, le runique.

On ne pouvait pas être à Copenhague et ne pas visiter un des hauts lieux du peuple Vikings : Roskilde.

Lors de notre visite, un jeune guide, historien et passionné de surcroit, a d’abord complétement démonté le mythe récurrent du Viking : le Viking n’est pas un grand géant blond avec un casque décoré de cornes, violent et sanguinaire (qui boit de la bière dans des crânes). Le viking avec un casque décoré de cornes a été inventé par Wagner et le fait qu’ils boivent de la bière dans des crânes est une légende aussi largement relayée par Asterix dans l’album Astérix et les Vikings.

Les Vikings étaient un peuple qui avaient un grand sens de la communauté. Leurs communautés étaient très bien organisées. Chacun jouait son rôle, et avec des moyens primitifs. Sans outils sophistiqués, ils ont réussi à construire des bateaux qui ont traversé l’Atlantique.

A Roskilde, on a reconstitué un village avec le menuisier, le forgeron, le boulanger, celui qui fabrique les voiles…

On a très peu d’écrits sur les Vikings et ceux qu’on a ce sont ce que les chrétiens de l’époque ont écrit, et ils n’étaient pas très favorables.

Du roi Bluetooth à la communication
Une séquence importante de l’histoire des Vikings a une implication directe dans notre vie et monde moderne. L’histoire des Vikings a commencé avec Harald Blåtand, Harald aux dents bleues, Harold Bluetooth. Le Bluetooth unit les appareils connectés comme Harald Blåtand (Harald Bluetooth) a essayé d’unir les peuples scandinaves. Le système Bluetooth a été créé par un consortium d’industriels danois. Ils ont utilisé ce surnom pour nommer ce système de communication sans fil entre objets connectés : le système Bluetooth. Le logo du système est inspiré des initiales en runique du roi Harald Blatand : (Hagall) (ᚼ) et (Bjarkan) (ᛒ). (Il avait les dents bleues soit parce qu’il mangeait trop de myrtilles, ou qu’il avait les dents pourries).

Le mode de vie & travail danois
L’univers du travail au Danemark est très convivial. Le lieu, l’environnement de travail doit être un univers agréable. L’espace clair et spacieux. Le manque de lumière (à cause des nuits trop longues de l’hiver et le ciel souvent nuageux en été) fait qu’il y a besoin de capter le plus de lumière possible. L’employé doit être bien. Donc dans les trois agences que nous avons visitées, un espace est dédié à la détente avec un baby-foot, des fauteuils confortables, une machine à café. Chacun peut aller se poser quelques instants, prendre un café faire une partie de baby-foot, un brin de causette. Les relations humaines sont aussi privilégiées. Le collègue n’est pas juste un collègue que j’oublie le temps d’un week-end. Le vendredi soir ils se réunissent (pour ceux qui peuvent ou veulent) pour boire un verre de vin, discuter. Il semble qu’il y a un sentiment d’appartenance, peut-être même d’amitié :

L’environnement travail dans la traduction au Danemark
Les locaux sont très clairs, bien agencés. Ils optimisent l’espace et tout est fait pour le confort des employés : par exemple les tables de travail sont modulables ce qui permet à l’employé soit de travailler debout (s’il en a assez d’être assis) ou assis sur un siège haut ou assis sur une chaise normale. Ils sont autant tournés vers le profit que vers le confort des employés. Un employé heureux et bien traité est plus productif qu’un employé qui n’est pas bien dans son lieu de travail.

Le quotidien d’une agence de traduction à Copenhague
Nous avons visité trois agences au Danemark : Language Wire, Amesto, Diction. A part Diction, les deux autres agences sont des succursales. Le travail est très bien organisé. Chacun connait sa tâche. Comme je l’ai dit plus haut, les relations sont privilégiées. Les bureaux scandinaves sont grands, et modulables. Souvent ils travaillent en open space mais les bureaux scandinaves sont assez larges pour pouvoir mettre tout leur fouillis (archives, blo- notes, crayons post-it), les écrans sont larges, parfois ils ont plusieurs écrans.

Dans ces bureaux on a l’impression de respirer. C’est spacieux et lumineux.

Comme je l’ai décrit plus haut, les relations, la convivialité sont privilégiée. Chez Language Wire, la salle à manger est un lieu de rencontre. Un traiteur apporte chaque jour un magnifique buffet qui convient à tous les goûts. Tout le monde se retrouve autour d’un bon repas. Cela aussi crée des liens.

Rencontre avec l’agence Amesto & Language Wire.
C’est très important pour ces agences de rencontrer leurs sous-traitants. Tous étaient ravis de nous voir. Cela a permis de clarifier certaines choses, d’ouvrir de nouvelles perspectives de travail, d’améliorer notre façon de travailler.

Nous avons pu rencontrer Yvla, chez Language wire. Une personne charmante. La rencontre, bien que très chaleureuse a permis de comprendre ce qu’elle attend de nous.

Nous avons rencontré le même chaleureux accueil chez Amesto. Cela démontre encore une fois que malgré cet environnement hyper-numérisé, où tout doit aller vite, on oublie facilement que derrière une adresse mail, il y a une personne. Et que malgré cette technologie qui est de plus en plus sophistiquée, rien ne remplace la relation humaine, et l’importance de prendre le temps de se connaître.

www.languagewire.com

https://www.amesto.com